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Renouvellement l’AOP Saint-Nectaire veut pérenniser sa main-d’œuvre

La production a atteint 8 587 tonnes de saint-nectaire fermier et 6 756 tonnes de saint-nectaire laitier en 2022.

L’interprofession fromagère auvergnate poursuit ses actions sur ses besoins en main-d’œuvre et le renouvellement des générations.

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Le Saint-Nectaire, la quatrième AOP française, a réaffirmé sa détermination à pérenniser et développer son plan de filière à 2025 en termes de perspectives de production et d’organisation lors de son assemblée générale du 28 avril 2023 à Super-Besse (Puy-de-Dôme). Alors qu’en 2022, la production de saint-nectaire implique 210 exploitations laitières (225 en 2021) et 207 exploitations fermières (stable par rapport à 2021), les besoins croissants en main-d’œuvre salariée suscitent plusieurs actions de formation, d’information et de recrutement de personnel.

Promouvoir un métier

Des journées de job-dating, des entretiens d’embauche rapides, ont été organisées au Sommet de l’élevage en amont duquel trois éleveurs ont été formés au recrutement. Une troisième session de formation « traite et transformation » a été assurée au lycée agricole de Rochefort-Montagne (Puy-de-Dôme). Des présentations de la filière et de ses opportunités ont été présentées aux jeunes dans leur établissement scolaire à travers toute la France. 26 embauches ont été réalisées en 2022. La création d’un groupement d’utilisateurs volontaires (GUV) en partenariat avec le service de remplacement permet de fournir un temps plein à un salarié qui apporte un complément de main-d’œuvre à plusieurs exploitants du département. Des formations sont proposées aux producteurs et aux salariés depuis les bonnes pratiques d’hygiène en fromagerie jusqu’à assurer une fonction de leader et de management d’équipe.

La sécurisation de l’emploi passe aussi par une recherche collective d’améliorations des conditions de travail des producteurs et de leurs salariés. Un groupe de travail se penche sur le sujet de l’ergonomie afin de réduire les risques d’accident et les troubles musculosquelettiques dans l’exercice de gestes biquotidiens répétés 7 jours sur 7.

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